En dépit des difficultés liées au confinement, le Parc national de Port-Cros ouvre une vaste concertation d'une année avec les acteurs de son territoire marin.
Marins pécheurs, professionnels du tourisme, des sports côtiers et de la plongée, associations d'usagers, représentants des services de l’État et des collectivités... tous sont invités à identifier les zones de forte protection de la biodiversité dans l'Aire maritime adjacente, espace marin de 123 000 ha.
Le résultat permettra de protéger l’environnement et valoriser le potentiel de l’économie bleue en prévenant les conflits d’usages.
Il est temps d'agir et de définir des secteurs où la faune et la flore seront mis à l'abri des pressions humaines et d'où elles pourront, à terme, contribuer à repeupler l'ensemble des eaux du Parc.
Un projet ambitieux qui devrait réunir de multiples partenaires
La mise en place de zones de protection forte du Parc national à travers cette démarche de planification de l'aire maritime adjacente répond à la fois :
- aux orientations de la Charte du Parc national
- aux mesures portées par le document stratégique de façade
- et aux demandes des acteurs du territoire, notamment pêcheurs et plongeurs qui sont les premiers observateurs de la détérioration du milieu marin.
En effet, outre l'effet bénéfique de telle zones sur la ressource, certaines pourront proposer des sites de plongée alternatifs à ceux des cœurs du Parc national jugés sur-fréquentés.
Cette planification se fera donc avec, et pour, les acteurs du territoire du Parc.