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Cette rubrique dépeint quelques particularités d'espèces naturelles, animales ou végétales, que l'on peut retrouver sur les territoires varois. Espèces fréquemment rencontrées ou inconnues, toutes peuvent nous réserver des surprises...

 

Le diable de mer  (Mobula mobular)

Présente dans les eaux tempérées et tropicales, la raie Mobula, emblématique de Méditerranée, est inscrite sur la liste rouge de l’UICN 1 comme espèce en danger. Sa pêche est interdite en France. Elle est aussi nommée diable de mer, car elle effrayait autrefois les pêcheurs avec ses deux grandes nageoires pectorales en forme de losange et ses appendices qui font penser à des cornes. Elle est pourtant totalement inoffensive pour l’homme puisqu’elle se nourrit de plancton. Elle peut mesurer jusqu’à 5 mètres d’envergure et vit en pleine eau. Elle se caractérise par son dos sombre et son ventre plus clair avec une tâche noire sur la tête et sa bouche ventrale qui permet de la distinguer de la raie Manta.
C’est une espèce curieuse et très intelligente.
1. Union Internationale pour la Conservation de la Nature

Le papillon flambé (Iphiclides podalirius)

Avec son envergure impressionnante qui peut atteindre 7 cm chez les femelles, le flambé est l’un des plus grands et élégants papillons que l’on peut admirer sur le territoire. Espèce thermophile, il est plus présent dans le midi où il occupe différents biotopes comme les prairies, les clairières, les fourrés ainsi que les vergers fleuris et ensoleillés. Ce papillon n’a pas de statut de protection générale, mais est protégé dans plusieurs pays d’Europe et en Île de France. On le reconnaît grâce à ses ailes triangulaires, blanches et zébrées et ses longues queues, mais aussi à ses longs vols planés qu’il effectue de fin mars à septembre.

La Matthiole à fruits à trois cornes  (Matthiola tricuspidata)

Emblématique du territoire du Parc national, cette plante dunaire est rarissime car on ne la trouve à l’état naturel en France que sur le double tombolo de la presqu’île de Giens et en Corse. Annuelle de la famille des Brassicaceae, cette espèce vulnérable est protégée en France. On la distingue par ses quatre pétales en croix, ses feuilles grisées bien découpées, et surtout ses belles fleurs mauves qui se transforment en longs fruits ou siliques, terminés par trois pointes qui lui donnent son nom.
Elle est particulièrement menacée par le piétinement des milieux dunaires, le nettoyage mécanisé des plages et le recul du trait de côte.

Les deux carnets de terrain du Parc national.

D’un côté, l’édition mise à jour du Carnet des sentiers sous-marins : onze parcours de La Garde à Ramatuelle ; de l’autre, une nouveauté :  le Carnet des espaces terrestres protégés : huit sites naturels exceptionnels à découvrir sans tarder !

Le Carnet des sentiers sous-marin

La palette végétale du Parc national de Port-Cros

Vous l'espériez ? Le Parc national et le Conservatoire botanique national méditerranéen l’ont fait !

Avec cette palette végétale du territoire, vous disposez d’un outil précieux pour savoir quoi planter afin de respecter l’environnement et le fonctionnement des écosystèmes naturels locaux. Une liste des 74 plantes
les mieux adaptées aux espaces verts et jardins du territoire.
La meilleure façon de favoriser la biodiversité autochtone plutôt que les espèces exotiques envahissantes qui menacent habitats et espèces indigènes.

La palette végétale du Parc national de Port-Cros


Source URL: https://portcros-parcnational.fr/le-parc-national-de-port-cros/le-magazine-du-parc-national/ndeg34-printempsete-2024/bonus-grandeur