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Mouillages Porquerolles 1
Mouillages observés sur l'île de Porquerolles en 2018

Après une concertation active de près de 3 ans avec les acteurs économiques, les usagers, les habitants, les collectivités et les services de l’Etat, le Parc national de Port-Cros poursuit les étapes de la procédure administrative en vue de proposer un projet de schéma d’organisation des mouillages pour le cœur marin de l’île de Porquerolles. Ce projet vise à préserver les herbiers de posidonie, tout en proposant un accueil adapté et sécurisé aux bateaux de plaisance durant la saison estivale. Ce projet est en cours de procédure administrative et devrait se concrétiser en 2026.  

    Ce projet co-construit poursuit trois objectifs :

    1. La protection de la posidonie, écosystème phare de la Méditerranée et du Parc national  
    2. Une offre de mouillage diversifiée et sécurisante pour les plaisanciers
    3. Répondre aux attentes des acteurs du territoire pour continuer à partager et permettre à tous un accès à des lieux d’exception tant d’un point de vue naturel que paysager

    Le projet en un coup d’œil

    Etat des lieux

    • Au cours des dernières décennies, la surface des herbiers en Méditerranée a été réduite d’environ 30%
    • 100km de chaines sont posés chaque année sur l’herbier autour de Porquerolles
    • Près de 1000 bateaux au mouillage en journée en haute saison
    • Près de 600 bateaux au mouillage la nuit en haute saison

    Le projet de ZMEL de Porquerolles

    • 3 ans de concertation, 27 rencontres, 10 ateliers thématiques, 50 heures de discussions, une centaine de participants publics et privés pour un projet qui sera soumis à enquête publique pour s’achever en 2026
    • 350 bouées installées au droit des principales plages de Porquerolles
    • Possibilité de mise à couple par temps calme
    • Mouillage dérogatoire autorisé partout en cas de danger ou d’avarie
    • Ancrage libre et gratuit sur les fonds sableux
    • Amarrage aux bouées gratuit en journée
    • Coût équivalent aux autres ZMEL – environ 20/25 euros par nuit pour un navire de 10 m

    L'esprit du projet 

    Protéger la posidonie au sein du cœur marin du parc national

    L’herbier de Posidonie, un écosystème essentiel en Méditerranée

    La posidonie est le poumon et le refuge de la biodiversité de Méditerranée. Elle a un rôle majeur dans l'écosystème marin : la photosynthèse permet d'oxygéner l'eau et son système racinaire dense et profond, participe à la stabilité des fonds marins. Aussi, elle tient lieu de refuge, de lieu d’alimentation et de « nurserie » pour 25% des espèces animales méditerranéennes (seiches, rascasses, grandes nacres etc.).

    Or elle se trouve très menacée depuis la fin du 19e siècle alors qu’elle ne pousse que d’environ 1 cm par an. En effet cette plante fragile est victime de nombreux impacts d’activités lorsque celles-ci ne sont pas maîtrisées : destruction lors d’aménagements littoraux, pollution, arrachage, etc.  Au cours du 20e siècle, et sans doute plus particulièrement depuis les années 1950, l’herbier  a considérablement régressé, en particulier aux alentours des grands centres urbains et portuaires. Il régresse en profondeur (remontée de la limite inférieure, en raison de la diminution de la transparence de l’eau), aux profondeurs intermédiaires, mais également au niveau de sa limite supérieure. A Marseille, près de 90% de l’herbier cartographié à la fin du 19ème siècle par Marion (1883) a aujourd’hui disparu (Boudouresque, 1996). Dans l’Hérault, l’herbier qui s’étendait entre Carnon et Agde, sur plusieurs dizaines de kilomètres, a en grande partie disparu (Foulquié et Dupuy de la Granrive, 2003). C’est également le cas dans la rade de Toulon (Bourcier et al., 1979).

    Il convient donc d’accompagner les bons usages pour la préserver.

    La richesse des eaux du Parc national de Port-Cros et de la rade de Hyères

    La baie d’Hyères est reconnue pour l’étendue importante de ses herbiers qui constituent un écosystème de premier intérêt en Méditerranée de par :

    • la grande diversité biologique des espèces attachées à l’herbier qui constitue une zone refuge pour les poissons qui viennent y frayer et y grandir,
    • sa capacité à fixer le carbone et produire de l’oxygène au travers de la photosynthèse,
    • sa capacité à limiter l’érosion du trait de côte grâce aux banquettes de posidonies et à la diminution des houles.

    Un herbier de bonne qualité est par ailleurs le support de nombreuses activités économiques : pêche côtière, plongée, agrément de la baignade, randonnées palmées… Il apporte une stabilité renforcée des écosystèmes confrontés au changement climatique et est le support de nombreuses recherches scientifiques.

    L’ile de Port-Cros bénéficie depuis 2020 de mouillages organisés et d’une zone de mouillage et d’équipements légers, la ZMEL de Bagaud.

    L’île de Porquerolles n’est pas encore dotée d’aménagement. Elle est connue pour son capital environnemental qui lui confère une grande notoriété touristique, bienvenue pour l’économie insulaire. Cependant le tourisme nautique en période de forte affluence estivale peut entrainer involontairement des dégradations sur les herbiers de posidonie. Les jours de très beau temps, on dénombre jusqu’à plus de 1000 bateaux au mouillage durant la journée et parfois 600 la nuit. Près de la moitié des bateaux jettent leur ancre et leur chaine sur l’herbier. Chaque année, ce sont approximativement 100 kilomètres de chaînes qui viennent ainsi raguer les herbiers, en les détériorant. Les impacts sont répétitifs sur les mêmes localisations. 

    L'herbier de posidonie à Porquerolles. ©Yann Valton
    ©Yann Valton

    Un caractère paysager et patrimonial exceptionnel à préserver également

    La bande littorale de Porquerolles constitue également un site classé pour la qualité de ses paysages. Les jours d’affluence en mer, nul n’est en mesure de voir l’horizon depuis la plage, ni la plage depuis la mer. Les axes de visibilité vers les baies ou encore les monuments historiques inscrits ou classés ne sont plus possibles. 

    Ainsi même si les bateaux appartiennent au paysage maritime, une meilleure organisation des mouillages doit garantir une harmonie entre leur présence et les paysages qui sont une raison de l’attractivité du site, chère aux plaisanciers, et de sa protection.

    Pour chacune des plages, des études paysagères ont ainsi été réalisées pour caractériser les angles de vue les plus essentiels.

    Accueillir tous les visiteurs dans les meilleures conditions

    L’accueil des visiteurs sur cette ile très attrayante doit privilégier le respect du cadre paysager exceptionnel de l’île et de sa biodiversité ; condition indispensable pour que l’expérience de visite soit inoubliable. Le Parc national a pour mission, dans sa vocation d’accompagnement du développement durable à proposer des solutions qui permettent à la fois la réalisation d’activités économiques ou de loisirs tout en préservant l’environnement.

    De plus, en période estivale, différentes catégories d’usagers en mer évoluent parfois dans des espaces communs dans lesquels il convient de garantir leur sécurité, notamment celle des baigneurs. Il convient donc de prévoir un partage des espaces, durant la période de haute fréquentation, pour permettre à tous de profiter de cet espace tout en réduisant les risques, soit liés à des mouillages difficiles soit pour les baigneurs dans les relations avec les autres usagers du plan d’eau.

    Par ailleurs, certains navires habitables qui stationnent plusieurs jours voire plusieurs semaines au cours des mois de juillet et d’août, limitent les capacités d’accueil et finissent par rejeter eaux noires et eaux grises et par décharger leurs déchets sur le littoral. La qualité bactériologique de l’eau peut s’en trouver affectée. Il a par exemple fallu interdire la baignade le 10 aout 2022 à la plage d’Argent et plus récemment en 2024.

     Un projet au cœur des politiques publiques de préservation de l’environnement marin et de partage de l’espace maritime

    L’élaboration d’un schéma d’organisation du mouillage autour de l’île de Porquerolles s’inscrit dans l’histoire du Parc national et a été voulue dès 2015 après plusieurs années de construction avec les acteurs varois.  Ainsi La charte du Parc national, validée par décret en Conseil d'Etat le 30 décembre 2015 demande de « Mettre en place des mouillages organisés et favoriser une plaisance propre dans les cœurs marins », pages 295 à 297.

    Par ailleurs, l’organisation du mouillage viendra mettre en œuvre le plan d'actions Natura 2000. L’établissement public est opérateur et animateur des sites Natura 2000 « Rade d’Hyères » et « Iles d’Hyères ». Il inscrira à ce titre le projet de mouillages dans le plan d'actions Natura 2000 (DOCOB, tome II) au regard de son objectif de préservation d’un habitat d’intérêt communautaire prioritaire, inscrit à l’annexe I « habitat » : l’Herbier de Posidonie. Le DOCOB est actuellement en cours d’élaboration.

    Enfin à noter que le projet s’inscrit dans l’esprit des attentes des citoyens concernant les politiques maritimes de Méditerranée (consultez les conclusions du débat  mené par la commission nationale du débat public qui a rendu son rapport pour la Méditerranée fin juin 2024).

    Un processus de large concertation

      Pour mener à bien un tel projet, trois phases sont nécessaires et se déroulent ainsi :

      1. 2021-2023 : la phase 1 de concertation et de co-construction du projet avec les acteurs. Cette étape façonne les grandes lignes du projet.
      2. 2024-2025 : la phase 2 d’instruction administrative, pour obtenir les autorisations et mener l’enquête publique où tous les citoyens peuvent s’exprimer. Elle permet d’affiner le projet et sa conformité réglementaire.
      3. 2026 : la phase 3, phase opérationnelle de mise en place avant utilisation.

      2021-2023  Phase 1 - Un projet concerté faisant appel à l’intelligence collective

      Afin de mener à bien ce projet qu’il sait ambitieux, le Parc national a souhaité travailler en étroite collaboration avec les usagers. A cet effet, une concertation de trois ans a été organisée sous forme d’ateliers thématiques (tourisme, plaisance, pêche, plongée, transport, vie locale porquerollaise…) puis lors de réunions de co-construction du projet.

      27 rencontres, 10 ateliers thématiques, 50 heures de concertations avec une centaine de participants (représentant les services publics, des ONG et toutes les catégories d’usager : habitants et commerçants de l’île, pêcheurs, plongeurs, plaisanciers, professionnels du tourisme, loueurs de bateaux, transporteurs maritimes etc.) ont ainsi permis de dessiner les contours d’un projet d’organisation des mouillages, sur le fondement des objectifs suivants :

      • Protéger les herbiers de Posidonie,
      • Respecter le caractère naturel du site, les paysages et le patrimoine,
      • Assurer la sécurité des visiteurs, à terre comme en mer,
      • Respecter les différentes catégories d’usagers,
      • Bien accueillir les plaisanciers dans ce site exceptionnel en conservant la liberté de mouillage dans les zones sableuses.
      Réunion de concertation 14/11/2022
      Réunion de concertation 14/11/2022

      2024-2025 Phase 2 - l’instruction du dossier

      Cette phase a débuté fin 2023 avec la saisine de l’autorité environnementale qui a donné son accord à la poursuite du projet pour obtenir les autorisations relatives au code de l’environnement (Loi sur l’eau, site classé, cœur de Parc national).

      Les étapes à venir :  Le projet suit une instruction inter-administrative à l’occasion de laquelle il y aura des consultations : commission nautique, enquête publique en particulier. Les personnes qui le souhaitent pourront encore exprimer leurs propositions ou désaccords à cette occasion.

      2026 Phase 3 - Déploiement du dispositif et mise en place des études de suivi de l'état de l'herbier

      Les bouées devraient pouvoir être installées pour la saison 2026.

      Une étude sur le suivi de l’état de l’herbier sera mise en place afin de vérifier l’effet de la suppression de l’action mécanique des ancres et des chaînes en surveillant les paramètres de vitalité de la plante et sa dynamique.

      Présentation du projet au stade intermédiaire de la phase d'instruction (été 2024)

      Espaces concernés

      Le projet concerne l’espace maritime autour de Porquerolles dans sa zone nord. Des bouées de mouillage seront installées au droit des plages sur les zones d’herbiers dans le cadre de zones de mouillages et d’équipements légers (ZMEL).

      Le mouillage sera libre et gratuit sur les zones de sable dès lors que les chaines ne touchent pas la posidonie. On retrouve par exemple ce type de zone dans les anses de Notre Dame, de La Courtade ou la plage d’Argent.

      Les bouées à ancrage écologique seront installées dans des zones adaptées au-dessus des herbiers de posidonie pour permettre un mouillage sécurisé et sans impact. Dans ces zones il ne sera plus possible de jeter l’ancre sur les herbiers.

      Ainsi mouillage aux bouées ZMEL et mouillage sur le sable seront autorisés.

      carte zmel pqrl 3

      Saisonnalité

      Le projet distinguerait trois périodes durant lesquelles les règles seront adaptées pour tenir compte des profils d’usage :

      - En « haute saison » (estimation du 15 avril au 9 juillet et du 21 août au 15 octobre), les zones d’herbiers seront progressivement équipées de bouées d’amarrage gratuites en journée. Le mouillage restera libre et gratuit sur les zones sableuses (hors ZIEM) pour les bateaux de moins de 15m. Les ancres et chaines seront proscrites sur les herbiers.

      - En « très haute saison » (estimation du 10 juillet au 20 août), toutes les bouées d’amarrage seront en place. Le mouillage restera libre et gratuit sur les zones sableuses pour les bateaux de moins de 12m (sauf plage d’Argent où les bateaux de moins de 15m seront autorisés en zone sableuse, hors ZIEM).

      - En « basse saison » (estimation à partir de mi-octobre), les zones seront libérées de la quasi-totalité des bouées. Les zones de sable déjà ouvertes au mouillage libre seront étendues aux ZIEM (pour tous les bateaux de moins de 24m).

      La capacité d’accueil et les effets report

      Au plus fort de la saison estivale, la capacité d’accueil des zones de mouillage est estimée entre 600 et 700 unités (sur la base des rayons d’évitage), dont 354 sur bouées réparties sur 5 zones. Cette capacité est suffisante en tout temps pour absorber le nombre de navires passant la nuit.

      De jour, pour 8 à 10 fois par an, cette capacité sera atteinte voire dépassée. Mais par temps calme, les mouillages pourront être densifiés sur sable ou mutualisés par la mise à couple des navires, en particulier des semi-rigides, ce qui limitera les effets report.

      Par ailleurs, le projet prévoit des bouées d’amarrage destinées aux grosses unités (24 à 30 mètres).

      La tarification

      Le mouillage restera libre et gratuit sur le sable.  

      Sur les bouées ZMEL, le jour, le mouillage sera gratuit.

      La nuit, la politique tarifaire sera étudiée pour permettre au plus grand nombre de plaisanciers de venir. Elle s’alignera sur les tarifs des ZMEL à proximité. A titre d’exemple, au cœur de l’été, le tarif pour un navire de 10/12 mètres serait de l’ordre de 20/25 euros par nuitée. 

      Les tarifs seront évolutifs selon le nombre de nuits (une tarification réduite sera proposée les deux premières nuits puis le tarif augmentera significativement pour chaque nuitée additionnelle) afin de favoriser le partage de l’espace et limiter le risque de pollution par les eaux grises.

      La sécurité des plaisanciers en cas de danger ou de mauvais temps est assurée

      A l’instar de la réglementation qui s’applique dans la ZMEL voisine de Bagaud à Port-Cros, le règlement prévoira des régimes dérogatoires, notamment dans le cas où les capitaines doivent mettre en sécurité leur navire et leurs passagers, en cas de dangers avérés ou d’avarie. Dans ces conditions, le règlement ne fait pas obstacle à ce qu’un navire vienne mouiller sur quelques lieux que ce soit.

      Foire aux questions

      C’est la zone la plus riche et donc la plus vulnérable d’un parc national. La protection de la biodiversité y est centrale. Le cœur marin du Parc national concerne une bande de 600m autour des îles de Port-Cros et Porquerolles.

      La Posidonie est une plante aquatique, endémique de Méditerranée, qui joue un rôle primordial au sein des écosystèmes marins et rend de nombreux services écologiques (production d’oxygène, séquestration du carbone, espace refuge pour les poissons, atténuation de l’érosion etc.)

      Nombre d’activités humaines par inadvertance impactent ou détruisent la posidonie. C’est le cas de l’utilisation d’ancres dans les herbiers qui arrachent les plantes involontairement. 

      C’est une « zone de mouillage à équipements légers ». Elle organise un espace sécurisé pour les plaisanciers (distances) et écologiquement responsable en proposant des ancrages qui ne détruisent pas la biodiversité.  

      Protéger les herbiers de Posidonie, respecter le caractère naturel du site, les paysages et le patrimoine, assurer la sécurité des visiteurs, à terre comme en mer, partager l’espace et respecter les différentes catégories d’usagers, bien accueillir les plaisanciers dans ce site exceptionnel en conservant la liberté de mouillage dans les zones sableuses.

      354 bouées seront implantées sur 5 sites, au droit des principales plages de l’île.

      Le mouillage sur les fonds sableux restera libre et gratuit tout le temps.

      Au plus fort de la saison estivale, la capacité d’accueil des zones de mouillage sera de l’ordre de 650 unités (sur la base des rayons d’évitage), dont environ 350 sur bouées. Cette capacité est suffisante en tout temps pour absorber le nombre de navires passant la nuit.

      8 à 10 fois par an, cette capacité sera atteinte voire dépassée. Mais par temps calme, les mouillages pourront être densifiés sur sable ou mutualisés par la mise à couple des navires, en particulier des semi-rigides, ce qui limitera les effets report.

      Le mouillage restera libre et gratuit sur les fonds sableux.

      Sur les bouées, le jour, le mouillage sera gratuit.

      La nuit, la politique tarifaire s’alignera sur les tarifs des ports et ZMEL à proximité. A titre d’exemple, au cœur de l’été, le tarif pour un navire de 10/12 mètres serait de l’ordre de 20/25 euros par nuitée. 

      Les tarifs seront évolutifs selon le nombre de nuits pour favoriser le turn-over et un accès au plus grand nombre.

      En journée, la réservation ne sera pas nécessaire. Si une bouée est libre elle pourra être utilisée. 

      La nuit, une réservation sera nécessaire via un site internet avec paiement en ligne.

      Pour aller plus loin

      MARRE G., Développement de la photogrammétrie et d’analyses d’images pour l’étude et le suivi d’habitats marin, HAL (2020)

      BOUDOURESQUE C.F. et MEINESZ A., Découverte de l’herbier de Posidonie, Parc national de Port-Cros (scientific report) (1982)

      PERES J.M., La régression des herbiers à Posidonia oceanica, GIS Posidonie (1984)

      BOUDOURESQUE C.F., Impact de l’homme et conservation du milieu marin en Méditerranée, GIS Posidonie (1996)

      BOUDOURESQUE C.F., The erosion of Mediterranean biodiversity, Universitat de Girona (2003)

      ROMERO J., Posidònia: els prats del fons del mar. La mirada del biòleg a un ecosistema mediterrani, Centre d’EstudisMarins de Badalona (2004)

      SOLIS-WEISS V., ALEFFI F., BETTOSO N., ROSSIN P., Gli indicatori biologici nel benthos del Golfo di Trieste, Biol. mar. Medit (2004)

      FOULQUIE M., DUPUY DE LA GRANRIVE R., Site Natura 2000 FR 910 1414 “Posidonies du cap d’Agde”., DOCOB (2003)

      BOURCIER M., NODOT C., JEUDY DE GRISSAC A., TINE J., Répartition des biocénoses benthiques en fonction des substrats sédimentaires de la rade de Toulon (France), Thetys (1979)

      GIGLIO Y., Action des peintures antifouling sur l’herbier de Posidonies, Univ. Aix-Marseille (1985)

      BOUDOURESQUE C.F., BERNARD G., BONHOMME P., CHARBONNEL E., DIVIACCO G., MEINESZ A., PERGENT G., PERGENT-MARTINI C., RUITTON S., TUNESI L., Préservation et conservation des herbiers à Posidonia oceanica, RAMOGE (2006)

      PERGENT G., MENDEZ S., PERGENT-MARTINI C., PASQUALINI V, Preliminary data on the impact of fish farming facilities on Posidonia oceanica meadows in the Mediterranean, Oceanol. Acta (1999)

      RUIZ-FERNANDEZ J.M., espuesta de la Fanerógama marina Posidonia oceanica (L.) Delile a perturbaciones antrópicas, Univ. Murcia, (2000)

      RUIZ J.M., ROMERO J., Effects of in situ experimental shading on the Mediterranean seagrass Posidonia oceanica, Mar. Ecol. Progr. (2001)

      FRANCOUR P., POULAIN M., BERNARD G., BONHOMME P., CHARBONNEL E., Impact des mouillages forains sur l’herbier à Posidonia oceanica dans le Parc national de Port-Cros (Méditerranée Nord-occidentale), GIS Posidonie (1997)

      FRANCOUR P., GANTEAUME A., POULAIN M., Effects of boat anchoring in Posidonia oceanica seagrass beds in the Port-Cros National Park (Northwestern Mediterranean Sea)., Aquatic Conserv.: mar freshw. Ecosyst. (1999)

      MILAZZO M., BADALAMENTI F., CECCHERELLI G., CHEMELLO R., Boat anchoring on Posidonia oceanica beds in a marine protectedarea (Italy, Western Mediterranean): effect of anchor types in different anchoring stages., J. exp. mar. Biol. Ecol. (2004)

      GANTEAUME A., BONHOMME P., BERNARD G., POULAIN M., BOUDOURESQUE C.F., Impact de l’ancrage des bateaux de plaisance sur la prairie à Posidonia oceanica dans le Parc national de Port-Cros (Méditerranée Nord-occidentale)., Sci. Rep. Port-Cros natl. Park (2005)

      G. CANCEMI, I. GUALA, S. COPPA, K. BURON, Impact des ancrages sur les herbiers à Posidonia oceanica et sur les populations de Grande nacre (Pinna nobilis), AMPAMED (2008)

      ABADIE A., LEJEUNE P., PERGENT G., GOBERT S., From mechanical to chemical impact of anchoring in seagrasses: The premises of anthropogenic patch generation in Posidonia oceanica meadows, Marine Pollution Bulletin (2016)

      PERGENT-MARTINI C., BARRALON E., LEHMANN L., MONNIER B., PERGENT G., Évaluation de la sensibilité des habitats marins à la pression d’ancrage – Approche méthodologique et application au golfe de Sant’Amanza, Univ. de Corse (2020)

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      ASTRUCH P., ORTS A., BELLONI B., SCHOHN T., LE DIREACH L., Suivi de la zone ressource de Porquerolles à T0+5 ans, GIS Posidonie (2021)


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