La Villa Magdala concrétise son ancrage artistique en exposant
cinq femmes artistes hyéroises dont les œuvres révèlent une
sensibilité à la matière.
Chacune dans son atelier développe un langage gestuel qui appréhende quelques énigmes du monde actuel.
Marion Detalle
Elle a grandi dans un milieu artistique, initiée par un grand-père peintre et mélomane au plaisir d’une symphonie, à la courbe d’un trait esquissé, au foisonnement des couleurs. D’abord danseuse, elle s’est exprimée à travers le corps en mouvement. Aujourd’hui, elle poursuit son cheminement artistique en peignant. En perpétuelle recherche, influencée par ses fréquents séjours au Sénégal, elle aspire à transmuter son émotion dans la couleur, le mouvement et la matière. Ainsi la brindille du jardin lui sert à écrire sur les toiles, récupérer des bouts de chiffon déchiré, peindre sur des draps abandonnés, tout est matière à explorer. « Je ne cherche pas le beau mais le vrai » dit-elle.
France Gaillet
Installée à Hyères depuis une vingtaine d’année, la peintre construit une oeuvre qui se nourrit du foisonnement des tableaux de Jérôme Bosch et des bleus ciel de la peinture de la Renaissance. Sensible à l’état de la planète où la biodiversité se dégrade, elle crée ses images où les vivants (animaux, végétaux, humains, bactéries, chimères et même les pierres) sont tous attachés les uns aux autres pour former une chaîne qui s’emploie à ne pas rompre. Cela donne à voir des mondes qui ont l’allure de dentelles, dans lesquelles des créatures reliées les unes aux autres se donnent naissance, se mangent, se soutiennent, se retiennent, se portent les unes les autres, se confondent.
Sophie Llopiz
Baignée dans un univers artistique dès son plus jeune âge, Sophie Llopiz a cependant choisi de suivre une autre passion, celle de soigner les autres. Après plusieurs années, la peinture qu’elle avait étudiée dans sa jeunesse, est revenue occuper son temps et son esprit. Sa vie en partie en Afrique lui a permis de développer une oeuvre matiériste : peinture acrylique, colle, plâtre, toile de jute … donnant corps à des grandes toiles.
Danielle Ubéda
« La couleur est mon instrument premier, j’aime tailler dans l’intensité de la couleur, surface vibratoire qui se révèle peu à peu sous le jeu des ciseaux, chorégraphie en suspension dans la fragilité des papiers de soie. La rythmique qui se révèle entre un bleu profond et un jaune solaire fait naître une « émotion », un sentiment particulier, une perception de soi-même, ou la couleur peut entrer en compte comme instrument de mise en oeuvre ; de ce processus, naissent les papiers découpés » explique Danielle Ubéda. Elle débute par la peinture et l’art monumental (décors de théâtre et mise en couleur d’architectures), et c’est à l’occasion de la conception d’un de ses livres d’artiste qu’elle expérimente pour la première fois, la technique des papiers découpés. Depuis lors elle s’exprime essentiellement dans cette pratique, et réalise en parallèle, estampes, livres d’artiste et peintures.
Katherine Walmsley
Artiste et professeur d’art plastique, elle a fondé l’Atelier KW à Hyères dans lequel elle a accueilli notamment Sophie Llopiz et Marion Detalle. Elle développe une peinture gestuelle sur des supports variés comme des tissus, toiles … Avec Sophie Llopiz, les deux artistes installeront leurs oeuvres à la Villa Magdala dans l’ambiance de l’atelier KW.
Entrée sur réservation par mail à : contact@villamagdala.fr
Veillez à bien indiquer le nombre de personnes - confirmation dans les 72h
Ouverture
Du 06/05 au 25/06/2023
Ouverture le jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 18h.
Gratuit.