François-Joseph Fournier achète l’île de Porquerolles en 1912, pour l’offrir en cadeau de mariage à sa femme Sylvia, après avoir fait fortune en exploitant des mines d’or et d’argent au Mexique. Il développe la production de vin, les cultures d’agrumes, le maraîchage et l’élevage.
Porquerolles dispose alors des plus grosses installations viticoles du département : la production atteint jusqu’à 14 000 hectolitres par an.
Il gère l’île avec attention, ouvre routes et chemins, procède aux plantations d’eucalyptus, de mimosas, de pins parasol et de cyprès. Il manifeste sa préoccupation pour un développement porteur d’harmonie sociale, installant une usine électrique, une épicerie, une coopérative, un dispensaire et en organisant la desserte maritime.
Le domaine décline à partir de 1935, à la mort de Monsieur Fournier.
Quelques ouvrages :
L'Homme de Porquerolles, W. Luret, Ed. J.C. Lattès, 1996 /
Porquerolles, une île en cadeau de mariage, L. Fournier-Leber, Ed. Carré des Mèdes, 1997