Rapports scientifiques

L'épifaune des rhizomes, les sédiments et divers polluants feront l'objet d'une étude en plusieurs sites plus ou mois dégradés du littoral méditerranéen français. Le Parc National de Port-Cros a été choisi comme zone de référence.

Sa distribution est résumée: elle est répandue dans toute la Méditerranée, mais plus commune dans ses parties méridionales.

Essentiellement circalittorale, l'espèce semble en général installé, l'espèce semble en général installée sur un substrat surélevé. En Méditerranée elle atteint la Mer ionienne, et peut-être le sud de l'Adriatique. Dans l'Atlantique on la connaît entre Portugal et l'Angola.

Du point de vue floristique, le domaine du parc national est riche (67 mousses et 27 hépatiques) si l'on tient compte de sa fiable superficie.

Un fond caillouteux vers 220m comporte une population dense de l'Anomoure -Munida sp.- tandis que des rochers isolés vers 90m comportent un peuplement riche en Spongiaires, avec la présence de l'Ophiure Gorgonocéphale -Astrospartus mediterraneus-.

La nomenclature et la classification modernes sont adoptées.

L'examen de l’organisation actuelle du port nous a conduit à étudier en détail les installations à terre et dans l'eau, les équipements techniques ainsi que la capacité d'accueil et les caractéristiques essentielles du plan d'eau, des môles et des appontements

Les résultats obtenus montrent que le port et les organismes qui y vivent sont pollués par le mercure, mais les concentrations de ce métal sont encore relativement faibles si on les compare à celles qui caractérisent les grandes régions industrielles, agricoles et urbaines du littoral.

L'examen des affinités écologiques de ces espèces a permis de dégager un certain nombre d'espèces caractéristiques du Phymatolitho-Mesophylletum...